Comment quitter son emploi pour un autre en bons termes ?

Quitter son emploi pour un autre n’a rien d’anodin. Si vous faites le choix de démissionner de votre emploi, sachez que vous avez des droits et des obligations à respecter selon le Code civil du Québec, et ce, quelles que soient les raisons de votre départ. Que ce soit pour accepter un meilleur emploi, un retour aux études ou simplement une envie de changement, la « loi du gros bon sens » est de rigueur.

Connaître les bases

Pour accéder aux prestations d’assurance-emploi, vous devez justifier d’un motif valable de démission et votre employeur devra vous fournir votre relevé d’emploi dans les cinq jours civils qui suivent la date de votre départ. Il doit aussi vous payer les journées de vacances accumulées non prises ainsi que toutes les heures de travail effectives.

Selon votre province, des particularités propres à chaque territoire peuvent aussi s’appliquer. À moins d’un gros conflit dans votre entreprise, il est préférable que vous quittiez votre emploi en bons termes avec votre employeur.

Être honnête

Prenez rendez-vous avec votre responsable afin de lui expliquer les raisons de votre départ. Celui-ci peut peut-être vous convaincre de rester au sein de l’entreprise si c’est une question de rémunération ou d’évolution de carrière. Dans le cas où votre décision est fermement prise, votre futur « ex-employeur » peut vous donner des contacts et des références. Le monde du travail est petit et savoir conserver une bonne réputation est un atout pour votre avenir.

Respecter son employeur

Votre ancienne activité vous a permis de gagner votre vie et d’acquérir une expérience et des compétences. Ne gardez en tête que les points positifs qui vous permettent aujourd’hui d’envisager une autre activité. Ne dénigrez pas votre ancienne entreprise, car il est possible que vous soyez amené un jour ou l’autre à travailler de nouveau avec vos collègues.

Il est normal de mettre en pratique les compétences acquises au sein de votre ancienne entreprise, mais sachez rester réservé sur vos anciennes fonctions, surtout si vous partez chez la concurrence.

Assurer la transition

Démontrez votre professionnalisme en collaborant jusqu’à la dernière heure au bon fonctionnement de l’entreprise. Pour cela, transférez les dossiers les plus importants à votre remplaçant et mettez à jour toutes vos missions. Sachez rester modeste et ne vous vantez pas des avantages de votre nouvel emploi face aux autres salariés restés dans l’entreprise. Il n’est pas nécessaire de créer des jalousies inappropriées. Pensez à laisser vos nouvelles coordonnées ; être joignable en cas de problème sur les dossiers en cours que vous avez laissé démontrera une fois de plus votre conscience professionnelle.

Remettre un préavis

Pour que votre départ volontaire se déroule dans les meilleures conditions possible, donnez un préavis raisonnable à votre employeur. Généralement, une période de paye suffit à l’entreprise pour pallier votre absence, mais si vous avez de l’ancienneté ou une fonction de cadre, il est préférable d’allonger la durée de votre préavis pour ne pas mettre l’entreprise dans l’embarras.

Bien que personne ne soit irremplaçable, il est possible que votre poste demande des qualités spécifiques et de nombreuses disponibilités. N’oubliez pas que votre employeur devra trouver une personne fiable dans un laps de temps limité.

En quittant votre emploi en bons termes avec votre employeur, vous vous assurez les recommandations de celui-ci. Votre nouvelle entreprise peut chercher à se renseigner sur votre ancien travail et il est toujours plus avantageux que celui-ci soit élogieux. Faire preuve d’intelligence et de professionnalisme ne peut que vous servir tout au long de votre carrière professionnelle en vous plaçant comme quelqu’un de fiable et responsable.

 

 

 


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