Blogue mars 2020

QUEL EST VOTRE PIRE DÉFAUT ? Des idées pour répondre à cette question en entrevue.

La question « Quel est votre pire défaut ? » est une question classique des entretiens d’embauche. Elle est souvent considérée comme une question piège, mais elle peut aussi être une opportunité pour les candidats de se démarquer et de montrer leur capacité d’autocritique.

Tout le monde est déjà passé par ce moment d’hésitation, répondre en entrevue à ces questions pièges prennent plus d’un candidat au dépourvu et pourtant, il ne faudrait pas. Il n’y a pas de bons ou mauvais points faibles à nommer. Il y a simplement de bonnes ou mauvaises manières de les présenter.

Les erreurs à éviter

Il est important d’éviter certaines erreurs courantes lors de la réponse à cette question. Tout d’abord, il ne faut pas mentir ou exagérer. Les recruteurs sont habitués à entendre les mêmes réponses banales, comme « Je suis trop perfectionniste » ou « Je travaille trop dur ». Ces réponses ne sont pas convaincantes et peuvent même nuire à votre candidature.

Ensuite, il ne faut pas citer un défaut qui est incompatible avec le poste auquel vous postulez. Par exemple, si vous postulez à un poste de service à la clientèle, il ne serait pas judicieux de dire que vous êtes timide.

Enfin, il ne faut pas faire preuve d’autodénigrement. Il est important de montrer que vous êtes conscient de vos défauts, mais il faut aussi montrer que vous travaillez à les améliorer.

Pour performer en entrevue, il faut avant tout être fier de son parcours, de son histoire, de se présenter de façon authentique, avec confiance et sans complexe, après tout nos défauts ne déterminent-ils pas qui nous sommes. Cela étant dit, il faut faire preuve de discernement, il y a tout de même quelques défauts à proscrire en entrevue comme : intransigeant, trop sûr de moi, agressif, anxieux, arrogant, porté à procrastiner, asocial, autoritaire, méprisant, stressé, bordélique… Ces angles morts peuvent être mal interprétés par l’employeur tant ils raisonnent négativement.

Les bonnes pratiques

Pour répondre efficacement à cette question, il est important de se préparer. Avant l’entretien, réfléchissez à vos défauts et choisissez-en un qui soit pertinent pour le poste auquel vous postulez. Assurez-vous également que ce défaut ne soit pas fatal pour votre candidature.

Lors de l’entretien, soyez honnête et direct. Expliquez pourquoi ce défaut est un défaut et comment vous travaillez à l’améliorer. Vous pouvez également donner des exemples concrets de situations dans lesquelles vous avez fait face à ce défaut.

Voici quelques exemples de réponses à la question « Quel est votre pire défaut ? » :

  • « Je peux parfois être trop perfectionniste. Je veux que tout soit parfait, ce qui peut me conduire à perdre du temps ou à être trop critique envers moi-même. Je travaille à être plus tolérant envers les imperfections et à me concentrer sur les résultats plutôt que sur les détails. »
  • « J’ai parfois du mal à déléguer. Je veux tout faire moi-même, ce qui peut me conduire à la surcharge de travail. Je travaille à apprendre à déléguer et à faire confiance aux autres. »
  • « Je suis parfois timide en public. Je peux avoir du mal à prendre la parole devant un groupe ou à faire des présentations. Je travaille à être plus à l’aise en public et à développer mes compétences en communication. »

Des trucs pour faire valoir vos défauts en entretien d’embauche

Il est bien connu que souvent la stratégie utilisée est de déguiser un point positif en point négatif. « Je suis un bourreau de travail« … L’impatience est aussi très à la mode, avec le temps elle a remplacé le fameux « je suis trop perfectionniste ». Peu importe, cette stratégie n’est pas la bonne, ce type de réponses sonne souvent faux. L’idée est plutôt de construire une réponse honnête qui nous ressemble tout en prenant en considération le type de poste pour lequel on applique.

Ce qui implique que pour répondre efficacement à la question des défauts en entrevue et pourquoi pas des qualités aussi, il faut se connaître pour ne pas être pris au dépourvu. Une stratégie possible pour répondre au mieux à ces questions serait de construire une réponse en tournant autour des questions suivantes : Qu’est-ce que j’aime faire? Qu’est-ce que je déteste faire? Qu’est-ce que je prends du temps à faire? En quoi suis-je doué(e)? L’idée ici est d’assumer qui nous sommes et qui nous ne sommes pas.

Une autre stratégie possible pour répondre au mieux à cette question serait de parler plutôt de ses « points d’amélioration » par rapport à des critiques positives dont on a déjà fait l’objet et les correctifs quelles poussent à apporter. Il s’agit là de faire une autocritique honnête et d’expliquer en toute humilité comment l’on travaille sur ces points pour les améliorer. Il ne faut pas hésiter à souligner la façon dont on s’efforce de corriger un problème et de souligner les leçons tirer des difficultés rencontrées.

Que recherche les employeurs avec leurs questions pièges?

À cette étape du processus, l’employeur ou l’agence de recrutement cherche à évaluer la compétence du candidat à se jauger soi-même. Le défaut ou la faiblesse exprimé devient secondaire. On cherche à voir comment le candidat va s’y prendre pour exposer ses points faibles sans compromettre sa candidature. L’inattendu est aussi très attendu puisque l’employeur entend toujours la même réponse et qu’il espère, enfin, avoir une réponse originale qui lui permettra de se souvenir du candidat ou de la candidate.

Il faut se rappeler que les entrevues ont pour but de trouver le bon agencement entre employeurs et employés. L’employeur n’est pas là pour faire trébucher et faire rougir le candidat. Il désire simplement se convaincre qu’il embauche la bonne personne ! Et aujourd’hui, la réciproque est tout aussi vraie, un candidat choisit une entreprise autant qu’elle le choisit…

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