La question qui tue, bien que ce ne soit pas l’ensemble de la communauté RH qui adhère à ce type de question à poser en entretien , nombreux sont ceux pour qui la question des points faibles reste un incontournable de l’entretien d’embauche.
Tout le monde est déjà passé par ce moment d’hésitation, répondre en entrevue à ces questions pièges prennent plus d’un candidat au dépourvu et pourtant, il ne faudrait pas… Il n’y a pas de bons ou mauvais points faibles à nommer. Il y a simplement de bonnes ou mauvaises manières de les présenter.
Pour performer en entrevue, il faut avant tout être fier de son parcours, de son histoire, de se présenter de façon authentique, avec confiance et sans complexe, après tout nos défauts ne déterminent-ils pas qui nous sommes. Cela étant dit, il faut faire preuve de discernement, il y a tout de même quelques défauts à proscrire en entrevue comme : intransigeant, trop sûr de moi, agressif, anxieux, arrogant, porté à procrastiner, asocial, autoritaire, méprisant, stressé, bordélique… Ces angles morts peuvent être mal interprétés par l’employeur tant ils raisonnent négativement.
La meilleure façon de répondre à toutes questions d’entrevue consiste à bien se préparer. Pour bien répondre à la question des points faibles, il faut éviter de répondre avec un défaut qui n’en serait pas un, de fournir une réponse générique toute faite qui manque de personnalité.
Il est bien connu que souvent la stratégie utilisée est de déguiser un point positif en point négatif. « Je suis un bourreau de travail« … L’impatience est aussi très à la mode, avec le temps elle a remplacé le fameux « je suis trop perfectionniste ». Peu importe, cette stratégie n’est pas la bonne, ce type de réponses sonne souvent faux. L’idée est plutôt de construire une réponse honnête qui nous ressemble tout en prenant en considération le type de poste pour lequel on applique.
Ce qui implique que pour répondre efficacement à la question des défauts en entrevue et pourquoi pas des qualités aussi, il faut se connaître pour ne pas être pris au dépourvu. Une stratégie possible pour répondre au mieux à ces questions serait de construire une réponse en tournant autour des questions suivantes : Qu’est-ce que j’aime faire? Qu’est-ce que je déteste faire? Qu’est-ce que je prends du temps à faire? En quoi suis-je doué(e)? L’idée ici est d’assumer qui nous sommes et qui nous ne sommes pas.
Une autre stratégie possible pour répondre au mieux à cette question serait de parler plutôt de ses « points d’amélioration » par rapport à des critiques positives dont on a déjà fait l’objet et les correctifs quelles poussent à apporter. Il s’agit là de faire une autocritique honnête et d’expliquer en toute humilité comment l’on travaille sur ces points pour les améliorer. Il ne faut pas hésiter à souligner la façon dont on s’efforce de corriger un problème et de souligner les leçons tirer des difficultés rencontrées.
À cette étape du processus, l’employeur ou l’agence de recrutement cherche à évaluer la compétence du candidat à se jauger soi-même. Le défaut ou la faiblesse exprimé devient secondaire. On cherche à voir comment le candidat va s’y prendre pour exposer ses points faibles sans compromettre sa candidature. L’inattendu est aussi très attendu puisque l’employeur entend toujours la même réponse et qu’il espère, enfin, avoir une réponse originale qui lui permettra de se souvenir du candidat ou de la candidate.
Il faut se rappeler que les entrevues ont pour but de trouver le bon agencement entre employeurs et employés. L’employeur n’est pas là pour faire trébucher et faire rougir le candidat. Il désire simplement se convaincre qu’il embauche la bonne personne ! Et aujourd’hui, la réciproque est tout aussi vraie, un candidat choisit une entreprise autant qu’elle le choisit…
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